Certes, la tragédie n’est pas née à Hiroshima. D’autres villes martyres en Europe incarnent le mal absolu, l’inhumanité, l’absence de toute morale. Mais ici la frontière avait été bien tracée entre le diable et les autres. Et faute d’avoir enseveli six millions de victimes, nous entretenons loin d’Antigone le foyer du souvenir de l’horreur. Mais qu’avons-nous fait pour Hiroshima et ses morts, sinon creuser la tombe de l’oubli et y avoir...
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