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La bataille contre l'antibiorésistance n'est plus la seule affaire des microbiologistes. Elle est devenue un enjeu mondial qui mobilise une institution internationale comme l'OCDE. Certes, la situation est encore sous contrôle. La résistance à huit combinaisons d'antibiotiques a progressé de 13 % en 2005 à 16 % en 2015, un taux inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE (17 %). Pour autant, l'antibiorésistance serait à l'origine de 5 600 décès chaque année dans l'Hexagone. En l'absence de mise sur le marché de nouveaux antibiotiques majeurs, selon les projections de l'OCDE, d'ici à 2050, 238 000 personnes seront décédées du fait d'un envol attendu de l'antibiorésistance. En réponse, la France a installé un plan national de lutte, des campagnes de sensibilisation et des séances de formation. Est-ce que cela sera suffisant?
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