Le cancer, on n'y peut rien, et surtout pas un politique. Et pourtant, Jacques Chirac, comme président de la République, a changé la vie des patients cancéreux. Avant la création de l'Inca, le beau mot d'égalité inscrit au fronton de nos mairies était dans la prise en charge du cancer un concept creux. Les malades n'étaient pas soignés de manière comparable, au hasard à Villejuif ou à la campagne. Certes, les inégalités persistent encore. Il ne faut pas se leurrer. Mais c'est l'un des champs où elles ont régressé. De plus, l'Inca n'a pas été créé ex nihilo et s'inspire de l'exemple américain. Alors au moment des hommages, faut-il réduire le bilan de deux mandats présidentiels à la seule aune de la santé ? Sûrement pas. Mais en tout état de cause, lorsque le politique et le médecin se donnent la main, c'est le malade qui en sort vainqueur.
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