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Faut-il que la situation soit grave pour que le président de la République endosse la blouse blanche du médecin, suivi plus tard par Edouard Philippe. « L'épidémie est devant nous », annonce Emmanuel Macron. Avec le décès de l'enseignant de 60 ans, originaire de Picardie, c'est désormais au sommet de l'Etat qu'est gérée la crise. Certes, Emmanuel Macron est fils de PU-PH. Mais fallait-il vraiment à ce stade conseiller au président de la République de prendre la parole au risque de dramatiser la situation et d'envoyer à l'opinion un message anxiogène ? Que se produira-t-il demain, en cas de réelle épidémie ? « Gouverner, c'est prévoir. Et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte », conseillait Emile de Girardin. Médecine et politique répondent là aux mêmes règles. Pour autant, que dire au patient lorsqu'on ignore l'essentiel, y compris sur le contenu de l'ordonnance ? Certes les médecins sans frontières ont revêtu parfois l'habit du politique. Mais les politiques doivent-ils aujourd'hui exercer au titre de médecins de santé publique ? Il y a là un risque évident de confusion des genres. Et si on laissait les vrais médecins gérer la crise ?
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