Edouard Philippe, pas de retour à la vie normale avant longtemps
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Les chiffres en témoignent, la décrue est lente. Il ne faut surtout pas relâcher l'effort ni relever les barrières. Pour convaincre les Français, le Premier ministre s'est livré ce soir une nouvelle fois à un cours d'épidémiologie et de santé publique. En l'absence d'un traitement efficace et d'un vaccin, la prévention reste le seul instrument pour lutter contre la circulation du virus. Dans ce cadre, dès le 12 mai, le port du masque devrait être obligatoire dans les transports publics. En ce qui concerne le dépistage, la montée en charge est programmée : de 25 000 tests réalisés quotidiennement on devrait grimper à 500 000 dès le mois de mai. Enfin, à la manière de ce qui a été mis en place dès le début de l'épidémie en Corée du sud, il sera procédé à un isolement des patients contaminés soit à leur domicile, soit dans un hôtel. En attendant le 11 mai, les visites seront autorisées dès demain dans les Ehpad. Olivier Véran a par ailleurs appelé les Français à ne plus déserter les cabinets médicaux et à se faire soigner lorsqu'ils sont atteints de maladies chroniques. Enfin, et c'était les premiers mots d'Edouard Philippe : « Cette crise sanitaire va entraîner une crise économique qui ne fait que commencer. Elle sera brutale. » Sera-t-on d'humeur à s'offrir son brin de muguet le 1er mai ?
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